les Jardins de la Chapelle St Roch
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Vautrin Lud et la chapelle

Vautrin Lud :

Vautrin Lud (Saint-Dié - 1448-1527) était chanoine et maître

 général des mines de Lorraine.

Il créa vers 1500 le « Gymnase Vosgien » qui inventa le nom

America en 1507.

Il possédait une ferme sur Ortimont.


La chapelle Saint Roch

Elle a été élevée vers 1500 par Vautrin Lud et dédiée à

Notre Dame de la Consolation, Saint Sébastien et Saint Roch,

invoqués en cas de peste.

Au cours des temps Saint Roch deviendra le protecteur

principal de la chapelle.

Propriété de l’évêché, elle est à demi-engagée dans le

 bâtiment de l’ancienne ferme, propriété privée, rénovée à partir de 2000.


Saint Roch

Il serait né à Montpellier entre 1340 et 1350. Lors d’un pèlerinage pour Rome, il soigne des malades de la peste. A son retour il est atteint par le mal et se retire dans un bois pour y attendre la

mort. Un chien lui apporte chaque jour du pain.

Guéri et en route vers Montpellier, il est arrêté près de Milan comme espion. Jeté en prison à Voghera, il y meurt au bout de 5 ans, le 16 août (vers 1376-1379 voire 1390).

On raconte qu’on a trouvé dans sa prison une tablette disant qu’il était un saint et que Dieu guérirait de la peste tous ceux qui l’invoquerait en son nom.


La peste

La peste bubonique est la forme la plus fréquente de la peste. Elle fait suite à une infection par

piqûre de la puce d'un rat ou d'un rongeur (Alexandre Yersin découvre la bactérie à Hong Kong

en 1894 et Paul-

Louis Simond le mode de transmission en 1898 à Karachi). Possible transmission interhumaine

 par voie respiratoire.

Au 14e siècle la peste noire, forme de peste bubonique, a traversé l’Europe, provoquant la mort

d'un tiers à la moitié de la population.

Après la morsure de puce, le germe se développe sur place et atteint les ganglions de l’aine avec

un gonflement et une suppuration, réalisant un bubon pouvant se fistuliser.

La barrière ganglionnaire franchie, survient la peste septicémique rapidement mortelle.


La peste et la chapelle

«Du vivant de Vautrin Lud, il n’y pas de pestiférés à la ferme. Ils y viendront plus tard.

Après 1459 et 1493, la peste est à Saint-Dié en 1528, puis au cours du XVIème siècle et en

1625.

En 1670, c’est la fin de la peste dans la France de l’Est, mais elle laissera des souvenirs dans

la mémoire collective.

Cette persistance de la peste consacre totalement Saint Roch. Au XVIIIème siècle la chapelle

devient son fief spirituel. Le 16 août, l’office entendu, on se livrait aux joies de la table.

Si la tradition se perpétue de nos jours, la fête ne connaît plus les excès d’alors ».



La chapelle

Bâtiment constitué d’une nef rectangulaire avec une fenêtre et d’un choeur hexagonal avec quatre fenêtres, dont l’une a été murée lors de l’installation du retable. Il est renforcé de huit contreforts.



Les deux clés de voutes

Elles sont armoriées : Celle du choeur est aux armes du chapitre : « d’or à bande d’azur chargée de 3 roses de gueules »

Celle de la nef porte « trois écussons de gueules deux et un, accompagnés d’une rose en coeur » (probables armes de Vautrin Lud).



Autres curiosités de la chapelle

Campanile avec une cloche. A l’entrée : bénitier. Sur le mur de gauche : tableau d’auteur inconnu du 17ème « La dormition de la Vierge ». D’autres tableaux ont disparu à la fin du 20ème siècle.

Sur la gauche du choeur, sous la fenêtre : ancienne armoire liturgique avec son oculus . Sur la droite : lavabo liturgique.



Images : Campanile et cloche, oculus et armoire liturgique, bénitier, lavabo



Autel et retable

L’autel est constitué d’une pierre en grès des Vosges d’un seul bloc

La menuiserie du retable et de l’autel sont de Lucas Hurluquet.

Le retable a été peint par le vittellois Claude Bassot en 1625, à la demande du chanoine Claude Voirin, suite à la grande peste de Hongrie.

L’ensemble est couronné d’une niche avec Saint Roch, l’ange et son chien.


La prédelle (sous le retable)

A gauche la Vierge de l’Annonciation

Au centre la Présentation de Jésus à Sainte Anne et Saint Joaquim

A droite Saint Remi et Saint Claude avec leur manteau, leur mitre et leur croix pastorale, et Saint Fiacre, habillé plus modestement, qui s’appuie sur une bêche.

Signature de Claude Bassot sur le panneau de la Vierge.

Date de réalisation sur le coté droit.

Blason de Claude Voirin à gauche.


Le retable

Il comporte trois panneaux. Au centre, la Vierge monte vers le ciel au milieu de quatre anges et six têtes ailées.

A gauche, Saint Sébastien lié au tronc d’un chêne, les yeux révulsés.

A droite, Saint Roch, les mains croisées sur son bourdon (bâton de pèlerin), accompagné d’un ange qui montre la plaie de sa cuisse droite et d’un chien portant un pain dans la gueule.


Images : La signature de Claude Bassot- Coin inferieur gauche du tableau de la Vierge (La signature n’est plus visible sur les deux autres panneaux)


Images : Les retours de la prédelle

A gauche : blason de Claude Voirin

A droite : « Hanc tabulam dicabat cano(nicus) Sacdeodatelis in honore B(eatae) Mariae Virginis et Sanctoru in ca depictorum. Anno Domini 1625



Les vitraux

Il n’y a plus de trace des restes du vitrail de la Vierge à l’enfant (XVIème siècle) encore mentionnés par G. Baumont en 1933.

L’association a fait réaliser par Claire Henry des vitraux qui ont été installés en octobre et novembre 2013 et inaugurés le 12 mars 2014.


Images : Les vitraux vus de l’intérieur

Vitrail n° 1 : Les pestiférés

Vitrail n° 2 : Vautrin Lud et Ortimont

Vitrail n° 3 : Croix rouge de St Roch

Vitrail n° 4 : Pèlerinage à St Roch et chapelottes


Catherine de Bar

Née à St-Dié le 31 décembre 1614 (au n°27 de l’ancienne rue Thiers). Entre chez les Annonciades de Bruyères, où elle émet des voeux en 1633. La guerre de Trente ans, débutée en 1618, touche la Lorraine.

Elle connaîtra alors des pérégrinations à travers la Lorraine, à Paris et à Caen. Après 4 années, elle entre chez les Bénédictines de Rambervillers, où elle fait profession en 1640. En 1650, elle est élue prieure.

Chassée à nouveau par la guerre, Mère Mectilde du Saint-Sacrement se réfugie en 1651 à Paris où elle fonde en 1653 les Bénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement. Elle meurt le 6 avril 1698.


Catherine de Bar et la chapelle ?

«A peu de distance de Saint-Dié, était bâti […] un modeste sanctuaire dédié à Notre Dame d’Ortimont. Catherine à qui l’on permettait d’aller seule à la messe chez les Capucins, partait un moment avant l’heure, courrait au sanctuaire vénéré, saluait Notre Dame, […] balayait sa modeste demeure, ornait son autel de quelques fleurs, lui adressait de nouveau ses voeux et revenait ensuite en toute hâte, afin de ne pas se laisser découvrir».

Extrait de « Vie de Mère Mecthilde du Saint Sacrement de Bar » de Mgr M. Hervin - Paris - 1883

  

Histoire de la Chapelle

Compléments - Liens :

Office du Tourisme

Fondation du Patrimoine

Photos anciennes de la chapelle :

les jardins de la chapelle saint-roch saint-dié-des-vosges patrmoine vosges lorraine